L’errance, pour Raymond Depardon, c’est la quête d’une vie, la recherche du lieu acceptable, mais c’est aussi un cheminement interne. C’est l’abandon du moi vers cet endroit irréel qui nous aspire et nous attend. C’est un peu ce qu’on a - modestement - tenté avec Pierre-Louis: une voiture pour un voyage en Italie, sans programme précis ni réservation. Surtout, la volonté de ne pas visiter, mais de passer, se balader, errer, découvrir, voir, partir. Tout ça pour garder des souvenirs, des images dans la tête, des paysages aussi.